Thisio 1900 : [L’histoire]
La zone industrielle au nord et à l’est était limitée par, respectivement les quartiers luxueux d’Omonia et de Syntagma. Par conséquent, la partie ouest de la ville était l’unique accès pour la zone industrielle avec la place Aghion Asomaton, qui servait de terminus pour les voitures et tous les types de transports terrestres venant toujours plus nombreux depuis Le Pirée. La construction de la gare en 1869 a fini d’embouteiller ce nœud d’activité avec toutes ses activités de chargement et de déchargement ; c’est ainsi que Thisio est devenu la plate-forme logistique d’Athènes de 1900.
La zone toute entière croulait sous l’activité en lien avec le transport : les antiques chargeurs des chevaux de transport, les fournisseurs de fourrage, etc., les plus récents fabricants de voitures, les charpentiers, les ateliers de métallurgie. Ce sont justement ces fabricants de voitures qui ont permis l’expansion de la zone industrielle vers l’ouest.
Pour en savoir plus, lisez « Bâtiment de 100 ans et plus [L’histoire] »
Bâtiment de 100 ans et plus [L’histoire]
La construction de la bâtisse, située à l’angle des rues Asomaton et Tournavitou fut démarrée vers la fin des années 1800 et terminée au début des années 1900, la date exacte étant difficile à retrouver. Au départ, le rez de chaussée abritait un atelier de réparation de roues de voiture, avec quelques activités conjointes permettant de faire tourner au mieux le centre logistique. Notez que les commerçants chargeaient leur marchandise à la station de Thisio afin de la transporter vers le port du Pirée, ou bien pour aller chercher de la marchandise autre part.
Plus tard, autour des années 30, les commerçants ayant eux aussi besoin d’un endroit pour dormir, les propriétaires se sont attelés à agrandir le bâtiment en aménageant les niveaux supérieurs qui serviraient bientôt comme une sorte d’hôtel avant l’heure, pour leur offrir un certain confort.
Au cours des années 70, la bâtisse a été laissée à l’abandon et elle est demeurée vide jusqu’à ce que nous nous penchions sur la possibilité de la rénover et de la transformer.
Pour en savoir plus, lisez « La transformation [L’histoire] »